Les jours se sont ensuits, les jours se ressemblaient, avec une monotonie passivement rongeuse.
Il y a eu des cris et quelques pleurs, nos larmes mélangées aux hurlements qui soufflent à mes tympans 'si tu savais comme des fois j'ai envie de te frapper' . Goût amer de déjà-vu. Déjà-entendu. Alors, moi aussi, je hurle, j'hystérise l'histoire, je voudrais me rouler par terre et que tu me roues de coups (comme tu le feras bientôt), je voudrais que tu t'empares de mon visage et que tu l'entrechoques au sol. Comme tu le feras bientôt. Ce sont les même paroles déclencheuses.
Tu es contre moi, ta fièvre colérique se calme contre ma poitrine, j'embrasse ta joue trempée et le silence le plus beau s'installe entre nous avec pour début tes mots. 'je t'aime'
Ecrit par exordium, le Mardi 17 Août 2004, 02:06 dans la rubrique "Premiers Pas".
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