lonely souls
C'est comme tout, on s'y fait. Je ne peux pas dire que je n'ai pas le choix cette fois, ce ne sera pas mon excuse. J'y suis arrivée, trois grammes d'alprazolam dans le sang, quelque peu trop anxieuse pourtant, j'ai regardé cette immense bâtisse où, déjà, s'ammassaient un troupeau hurlant de bêtes furieuses communément appelées "filles". J'ai déposé mes bagages, avec une sensation d'être une vieille dame qui va choisir son cerceuil. J'ai regardé le soleil et ai baissé les stores, comme si c'était le dernier coucher que je verrais. Et j'ai attendu, mains tremblantes et sourire anxiolytique. Je me suis réveillée, avec la sensation d'être la même vieille dame qui vit son dernier jour, sereine et pourtant inexorablement appeurée. Et puis mécaniquement, à renforts de cafés au lait cette fois, les heures se sont écoulées. J'ai admiré, désiré, me suis détestée. Des choses futiles qui me sont arrivées droit dans la figure sans que je réagisse. Deux jours plus tard. (il fallait que je gâche, mais, toi, toi, toi et juste toi, pourquoi, pourquoi tu me dis ça, pourquoi, j'suis pas la femme de ta vie, mais, non!) J'ai lu un peu de "Bye-bye Blondie!" de Virginie Despentes. C'est ennuyant, j'ai eu l'impression que plus ou moins toute personne de la gente féminine pouvait s'identifier là encore plus ou moins dans le personnage de Gloria. Ennuyant de lire et donc de revivre les crises de " " et les crises de " " et bla bla bla ... bla.
Ecrit par exordium, le Dimanche 5 Septembre 2004, 10:57 dans la rubrique "Premiers Pas".
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